Sunday, November 09, 2008

Le Vendée Globe

Le bâton de maréchal des grands navigateurs, la course la plus longue, la plus dangereuse et la plus belle du monde. Moi, j'aurais suivi la course de Marc Thiercelin, le marin qui fut luthier, illustrateur de mode et directeur artistique et qui etait parti à bord de son 60 pieds DCNS, pour faire mieux que le temps de référence établi par Vincent Riou en 2004 (87 j10 h 47’ 55’’) Quatre tours du monde (dont trois Vendée Globe), dix-neuf transatlantiques et 600 000 kilomètres parcourus sur les océans plus tard, Marc Thiercelin est l’un des skippers français les plus expérimentés de sa génération. Contraint pour la première fois à l’abandon en dix huit ans de course au large lors de la dernière édition du Vendée Globe, il avait décidé de ne pas en rester là. Helas, le sort s'acharne et, stupeur, on apprend que le monocoque de Marc Thiercelin a démâté a 7h30 par 44°15 Nord et 8°43 Ouest. Pauvre Marc, ce qui ne nous tue pas, nous fortifie, dit-on. Je suivrai Armel Le Cléac´h, sans en dire plus.
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